The aim of this paper is to highlight several features of the concept of impiety and of its use in inscriptions. Two main types of epigraphic texts mention impiety: 1. preventive laws, where formulations such as ἀσεβὴς ἔστω, ἀσεβείτω and ἔνοχος ἔστω ἀσεβείᾳ have a double effect inasmuch as they categorize an offence as an impiety and, in addition, they give a culprit the status of impious and 2. reports of trials or of past wrongs. Being regarded as impious entails (...) other consequences on the relationship between the culprit and gods but also between the culprit and the human community – the main issue being that these consequences are seldom explicitly mentioned. Moreover, instead of a single law or text defining impiety or proceedings to take place in case of impiety, there is an array of texts in which impiety appears, the sum of which forms what a community would legally recognize as an impiety.Cet article vise à mettre en exergue différentes particularités du concept d’impiété et de son utilisation dans les inscriptions. Deux types principaux de textes épigraphiques mentionnent l’impiété : 1. des lois préventives, dans lesquelles des formulations telles que ἀσεβὴς ἔστω, ἀσεβείτω et ἔνοχος ἔστω ἀσεβείᾳ ont un double effet dans la mesure où elles définissent une infraction comme étant une impiété et, de surcroît, elles confèrent au coupable le statut d’impie et 2. des rapports de procès ou de torts commis par le passé. Être considéré impie entraîne d’autres conséquences, dans la relation du coupable avec les dieux mais également avec la communauté humaine – le problème étant principalement que ces conséquences sont rarement explicitement mentionnées. De plus, au lieu d’une loi unique définissant l’impiété ou envisageant les procédures à mettre en place en cas d’impiété, il y a un ensemble de textes dans lesquels apparaît l’impiété, dont la somme forme ce qu’une commu­nauté reconnaîtrait légalement comme impiété. (shrink)

The adjective ἱερός is a central term in Greek religion and is used in various contexts. Generally translated ‘sacred’, it indicates that an object has been conceded to the gods and is now in relation with them. It appears frequently in Greek inscriptions in the expression τὰ ἱερά, to designate sacred objects or, in a more abstract meaning, sacred matters.